16.07.2025

C'EST L'HEURE DU BILAN POUR L'EXPERIMENTATION DE LA PAUSE NUMERIQUE DANS LES COLLEGES !

C'EST L'HEURE DU BILAN POUR L'EXPERIMENTATION DE LA PAUSE NUMERIQUE DANS LES COLLEGES ! 

 

Depuis la loi du 3 août 2018, l’usage des téléphones portables et de tout appareil électronique connecté est interdit dans les écoles primaires et les collèges. Cette interdiction s’applique non seulement pendant les cours, mais également lors des récréations, des sorties et des activités extérieures, à l’exception de cas spécifiques définis par le règlement intérieur. Dans les lycées, la décision relève de la responsabilité du conseil d’administration.

Toutefois, ce cadre législatif visait essentiellement à restreindre l’usage personnel des téléphones, sans pour autant encadrer de manière globale le temps d’exposition aux écrans, ni instaurer de véritables temps collectifs de déconnexion.

C’est dans cette optique qu’a été lancée, à la rentrée 2024, une expérimentation baptisée pause numérique, dans une centaine de collèges. L’objectif : aller au-delà de la simple interdiction en instaurant un cadre plus structurant. Les élèves sont désormais tenus de déposer leurs téléphones, tablettes, montres connectées et autres appareils numériques dans des casiers sécurisés, des pochettes ou mallettes prévues à cet effet, et ce pendant toute la journée scolaire, y compris dans les couloirs, à la cantine ou lors des récréations.

Les premiers retours des établissements participants sont très positifs. Enseignants et parents observent une amélioration notable du climat scolaire, une baisse des cas de cyberharcèlement, ainsi qu’une concentration renforcée des élèves en classe. Forte de ces résultats, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a annoncé la généralisation du dispositif à l’ensemble des collèges dès la rentrée de septembre 2025.

Malgré ces avancées prometteuses, certains défis demeurent, notamment sur le plan financier. L’équipement nécessaire – casiers, pochettes ou autres dispositifs de stockage – devra être pris en charge par les conseils départementaux. Or, plusieurs d’entre eux ont déjà fait part de leurs réserves. La ministre nuance cependant ces inquiétudes, affirmant que « le coût par établissement peut être nul ou de  quelques milliers d’euros », en s’appuyant sur des solutions simples, peu coûteuses ou déjà en place dans certains collèges.

Pour plus d'informations à ce sujet, n'hésitez pas à consulter la page internet dédiée sur le site du Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en cliquant ici