Le vote du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 instaure une taxe exceptionnelle de 2,05 % sur les cotisations des organismes complémentaires santé. Une mesure qui devrait rapporter des économies à l’État, mais qui suscite une vive inquiétude chez les associations familiales, au premier rang desquelles Familles de France.
Une taxe qui inquiète
Il est à craindre que cette nouvelle taxe soit inévitablement répercutée sur les assurés, entraînant une hausse des primes dès 2026. Notre mouvement qui défend les intérêts des ménages, estime que cette taxe va alourdir le budget des familles, déjà éprouvées par l’inflation et la hausse des prix de l’énergie. Il s’agit d’un coup dur pour les foyers modestes, et appelle le gouvernement à préserver l’accès universel aux soins.
Les conséquences pour les assurés
- Hausse des cotisations : les familles pourraient voir leur mutuelle augmenter sur l’année.
- Renoncement aux soins : certains ménages risquent de se désaffilier, faute de moyens.
- Inégalités accrues : les foyers modestes seraient les premiers touchés par cette mesure.
Il s’agit d’un choix budgétaire à courte vue, qui menace la solidarité et l’équité dans l’accès aux soins. Le débat pourrait se poursuivre mais la taxe exceptionnelle du PLFSS 2026 illustre la tension entre équilibre budgétaire et protection sociale. Familles de France appelle à une révision de la mesure et à un dialogue avec les associations familiales pour éviter que les ménages ne soient les grands perdants de cette réforme.