
Alors que la charge économique de l’enfant reste largement invisible dans le débat public, Familles de France alerte sur une réalité documentée : élever un enfant a un coût important pour les parents… et pour la société lorsqu’elle intervient trop tard.
Selon les travaux préparatoires de l’Observatoire des familles 2026 de l’Unaf, « le coût de l’enfant, en argent et en temps, réduit fortement le niveau de vie des familles » et demeure très peu mesuré dans les politiques publiques. Les parents assument des dépenses croissantes (alimentation, logement, garde, éducation, santé…) tandis que la naissance « peut réduire le temps disponible pour l’activité professionnelle et donc les revenus du foyer ».
Quand la société n’accompagne pas assez tôt, elle paie plus tard – beaucoup plus
Ne pas soutenir suffisamment les parents dès les premières années, c’est multiplier les risques de décrochage scolaire, de difficultés éducatives, de mal-être, et parfois de placements. Or un enfant placé en protection de l’enfance coûte entre 40 000 et 60 000 €/an à la collectivité — soit l’équivalent de plusieurs années d’accompagnement précoce.
La prévention des difficultés parentales et le soutien aux familles : l’investissement le plus rentable du pays
Prévenir, c’est agir là où chaque euro dépensé est le plus efficace.
Accompagner les parents :
- réduit les dépenses publiques futures,
- renforce la stabilité familiale,
- améliore le développement de l’enfant,
- et sécurise le niveau de vie des foyers, mis sous pression par une charge d’enfant « largement sous-estimée » selon l’Observatoire .
Comme le rappelle l’Unaf, « les enfants n’ont pas de prix, mais ils ont un coût » — un coût assumé presque exclusivement par leurs parents aujourd’hui, alors même qu’ils représentent la richesse future du pays.
Un appel à réorienter les politiques publiques
Familles de France demande que :
- la prévention en parentalité devienne un pilier de la politique familiale,
- les communes adaptent leurs tarifs et services à la charge réelle d’enfant,
- le futur PLFSS et les politiques territoriales réaffirment la compensation des charges familiales, aujourd’hui presque absente des textes budgétaires.
Soutenir les parents, c’est éviter que la société ne doive se substituer à eux
Aider les parents à remplir leur rôle éducatif n’est pas un supplément d’âme : c’est une nécessité sociale et économique.
C’est assurer que chaque enfant grandisse dans un environnement stable et soutenant.
C’est aussi, très concrètement, éviter à la collectivité des milliards de dépenses futures.
Investir dans la parentalité, c’est investir dans l’avenir
Contact presse :
Mireille Lachaud – Pôle Politique familiale | 06 16 58 69 92