La Convention citoyenne sur les temps de l’enfant, organisée par le CESE, a adopté son rapport final le 23 novembre. Cette initiative unique au monde en matière de démocratie participative appliquée aux politiques de l’enfance a réuni 130 citoyens tirés au sort, qui ont travaillé pendant six mois pour proposer des solutions concrètes afin d’améliorer le quotidien des enfants et des familles.
Parmi les propositions : un nouveau modèle d’organisation des temps avec un allègement des journées en décalant l’heure de début des cours à 9h pour les adolescents, une semaine étalée sur 5 jours, une révision du calendrier scolaire, l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, la création d’un véritable droit à la parentalité, la création éventuelle d’un ministère dédié à l’enfance.…
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Familles de France salue l’initiative, incluant ses propositions
La Convention citoyenne sur les temps de l’enfant a permis de mettre en lumière des priorités essentielles pour les familles et les enfants.
Familles de France se réjouit que plusieurs de ses propositions fondamentales aient été retenues : la reconnaissance des parents comme premiers éducateurs, un soutien renforcé pour les aider à gérer la vie quotidienne (conciliation travail/famille, usage des écrans, émergence de l’IA).
En ce sens, Familles de France initie deux bonnes pratiques et revendique une implication facilitée des parents dans le suivi de la scolarité de leur(s) enfant(s) :
- Reconnexion familiale : moments sans écrans, droit à la déconnexion et éducation numérique.
- Valorisation du temps libre : jeu libre, pauses sereines et temps non encadrés.
- Présence parentale active : congés parentaux pour participer à la scolarité et accompagnement scolaire renforcé.
Cahier d’acteur proposé par Familles de France sur les temps de l'enfant.
Mais derrière ces intentions, la réalité reste fragile
Sans moyens financiers suffisants et sans personnels formés en nombre adapté, ces recommandations risquent de rester des mots sur le papier. Les TAP l’ont montré : un projet ambitieux transformé en simple garderie faute de financement et d’encadrement.
Familles de France appelle donc à un engagement concret de la classe politique : une concertation réelle avec tous les acteurs de l’éducation (enseignants, associations familiales et culturelles) et un plan de financement clair pour que le quotidien des enfants et des familles soit réellement amélioré.
Familles de France appelle à l’action pour transformer ces propositions en actions concrètes dans une lettre aux parlementaires, les invitant à s’emparer sérieusement du sujet et à traduire ces idées en mesures concrètes et financées.
Les enfants méritent mieux que des rapports : ils méritent des actes concrets et durables.
Agissons dès maintenant pour que la présence des parents et le temps des enfants deviennent une priorité nationale !