Association familiale Familles de France de Rodez

Association
12 - Aveyron

1 Ruelle du Gaz
12000 Rodez
France

Description

Activités : 

  •   SANTE ALIMENTATION Séances mensuelles de prévention alimentaire (depuis 2008)avec une diététicienne

              un mercredi par mois de 18h à 19h45 au Centre social St Eloi  (parking gratuit à coté et près des Pompiers)
              Renseignements (et pour recevoir les invitations) : pages.lucien@wanadoo.fr  tél 05 65 42 27 70
 

  •   DEFENSE DES CONSOMMATEURS.Permanences hebdomadaires

            du vendredi après midi au siège  1, ruelle du Gaz (dans Immeuble UDAF)
               Renseignements  : M. Camille Viguier    mail : mailto:  oc.viguier@laposte.net  tél  05 65 42 24 38
 

  •   BOURSE AUX VETEMENTS (avec matériel de puériculture et jouets...)

             Chaque année début octobre (vendredi et samedi) à la salle des fêtes de Rodez
           Renseignements l’équipe : Josette Fabre, Camille et Odile  Viguier, Michèle Calmel.....
 

  •   PARENTALITE. 2 Conférences-débat  publiques au moins par an –

           -  Des “Groupes de parole, d’écoute et d’échanges”   sur la parentalité
             (au centre social St Eloi avec une professionnelle des relations familiales) . Sur
              inscription et dès  qu’un groupe suffisant peut démarrer sur 5 à 7 séances en soirée..
           Renseignements : Jacqueline  Maillé jackys12@hotmail.fr  tél 07 88 10 16 22


Photo et article de "La dépêche" du 29 mars 2016


Conférence sur le "Harcèlement" en septembre 2015 à RODEZ [en savoir plus]

[Voir le petit journal]


Conférence du professeur Henri Joyeux  Cancérologue au CHU de Montpellier

à la salle des fêtes de Rodez (1200 personnes) organisée par Familles de France de Rodez  le mardi 14 novembre 2007 à 20h30

Thème : nutrition et prévention des maladies de civilisation : Cancer, obésité, diabète, maladies auto-immunes….

Propos enregistrés mais non corrigés par le conférencier

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L’organisation mondiale de la santé nous dit que la santé se définit par 3 éléments :

- la santé du corps,

- la santé de l’esprit

- et la santé de la vie relationnelle.

Et c’est vrai, le corps ne suffit pas, il faut aussi avoir une bonne tête, et avoir une capacité d’adaptation dans notre société à sa femme à ses voisins à ses enfants, à toutes les personnes qui nous entourent dans notre métier et notre vie quotidienne.

Ici en Aveyron, vous avez 4 atouts majeurs, mais quand on est en Aveyron, parfois on ne le sait pas, il faut que quelqu’un de l’extérieur vous le dise.

Vous avez les meilleurs fromages au monde, de chèvre et de brebis, je le dis en premier. Et vous n’êtes pas obligé d’en consommer beaucoup car comme ils ont du goût et bien vous pouvez le faire tourner dans votre palais. Les anglais ont des palais avec des reines et des rois mais nous on a un vrai palais et en Aveyron vous avez ce qu’il faut pour le régaler.

Le deuxième atout que vous avez, il faut le développer : l’agriculture biologique, je ne dis pas le bio car il y a des coquins dans notre société qui ont utilisé le mot bio pour faire croire que c’était bio, non il faudrait dire AB : agriculture biologique.

Le troisième atout c’est votre air, il y a du bon air par ici, moins pollué que dans la capitale. Et c’est important l’air parce que c’est ce que nous respirons, même si parfois en changeant de département on va s’intoxiquer ailleurs on est capable en Aveyron d’éliminer les produits toxiques, je vous direz comment.

Et puis le quatrième atout, c’est que vous avez à Capdenac un laboratoire fabuleux dont je connais parfaitement le patron, je ne fais pas de la publicité mais j’ai été à l’internat avec lui et nous nous sommes retrouvé 35 ans plus tard avec la même passion : la nutrition. Et à Capdenac, cet homme qui s’appelle Claude LAGARDE qui n’est pas là ce soir mais je lui ai laissé un message sur son portable, il réfléchit à la nutrition quand il y a des défects, des anomalies, des pathologies, nous en parlerons.

Alors, le thème, c’est nutrition et maladie de civilisation, oh, on ne va pas rentrer dans trop de détails des maladies de civilisation, mais vous les connaissez, il y a le diabète et l’obésité, mais je ne dis plus obésité, je dis surpoids. Madame, vous estimez que vous avez combien de surpoids, les femmes le savent parfaitement, si vous dites obésité vous êtes discourtois si vous dites surpoids vous êtes délicats et les femmes savent parfaitement le nombre de kilos qu’il y a en trop, imaginez que vous dans votre tête, vous dites 5, vous dites 8 vous dites 10 et bien c’est 5 madame, en 5 mois , en 7 mois, en 10 mois tout ça vous allez le faire fondre je vous dirais comment en mangeant mieux et meilleur. Pas en faisant le régime, pas en faisant la ceinture comme on dit.

Puis il y a les cancers, je suis cancérologue et je suis un peu affolé par le nombre de malades que nous voyons que nous soignons atteints par des cancers : chez la femme beaucoup trop de cancer du sein, de cancer gynécologique de l’ovaire ou de l’utérus, chez l’homme, des cancers de la prostate, des cancers du tube digestif que nous pourrions éviter car la prévention aujourd’hui, le grand public la demande. Quand notre Président de la république précédent disait à juste raison qu’il faut faire du dépistage et donner certains moyens pour cela, il faisait bien, mais pas assez, parce que ce que vous demandez ce n’est pas que l’on vous dépiste un cancer, c’est qu’on vous l’évite, qu’on le prévienne. Qui donc peut-il avoir besoin ou envie d’un cancer ?

Et puis il y a les maladies auto-immunes, vous entendez « auto », auto en grec ça veut dire « moi », immunité contre moi. Ces maladies auto-immunes, elles touchent beaucoup de nos organes : les articulations et ça s’appellera la polyarthrite chronique évolutive, ça s’appellera la spondylarthrite ankylosante ; elles peuvent toucher le système nerveux et ce sera la sclérose en plaque, la maladie d’Aïzemer, parfois beaucoup trop tôt ; le tube digestif et ce sera la maladie de Crohn ou ………………. ; les maladies cardiaques : les infarctus du myocarde, les compressions et obstructions vasculaires avec des maladies du système vasculaire qui touchent notre cerveau, notre cœur, dans l’ombre. Tout cela est dû souvent à de mauvaises habitudes alimentaires que je vais essayer de vous donner de la façon la plus claire et la plus pratique possible en vous disant surtout comment il faut s’orienter, vers quoi il faut aller et je vous ferai le menu du petit déjeuner, du repas du midi et du soir dans la modération.

Alors, quand on parle de sujets délicats comme le cancer ou les maladies graves eh bien on risque de créer de l’émotion et de faire pleurer, mais ce n’est pas du tout mon objectif parce qu’étant Joyeux 24 heures sur 24, j’ai plutôt envie de vous faire rire. Alors nous allons rire, parce que, par le rire, nous pouvons retenir beaucoup de chose.

Imaginons une consultation imaginaire. Celle que je fais deux fois par semaine au Centre anti-cancéreux. Il s’avère que je rentre dans la salle de consultations, je salue les deux personnes, la parité un homme et une femme et je dis « qui est malade ? », pourquoi je dis : qui est malade ? Parce que ça n’apparaît pas sur le bout du nez ou du front de la personne qui est en face de moi, alors qu’il y a trente ans, quand j’étais jeune chirurgien, quand je rentrais dans la salle consultations, c’était évident qu’il s’agissait de monsieur qui n’était pas bien ou de madame. Aujourd’hui je ne sais pas, et voilà que le monsieur s’exprime et me dit : docteur nous sommes peut-être originaux ma femme et moi : « nous ne sommes pas malades ».

« Qu’est-ce que vous venez-faire il y a des malades qui attendent, vous allez prendre la place des autres ?». « Excusez-nous mais ma femme et moi nous aimerions avoir le cancer ». « Ah ça c’est original ! » alors évidemment je dis « pourquoi ?» et le monsieur me dit « parce que docteur, si vous nous expliquez bien comment l’avoir, nous saurons comment ne pas l’avoir » eh bien, c’est une démarche forte intelligente au fond. Très intelligente parce qu’effectivement, il y a des causes de ces maladies, et si nous en connaissons les causes et que nous ne rentrons pas dans le processus des causes, nous éviterons.

« Alors Monsieur, on commence par qui, par vous ou par madame ? » et le monsieur me dit : Vous savez, j’ai regardé les dictionnaires, Internet ; ma femme et moi, nous avons le même tube digestif de haut en bas et puis ma femme elle a des seins et moi j’ai une prostate, elle a un utérus, j’ai des testicules, elle a des ovaires, etc … il connaissait bien l’anatomie le monsieur. « Alors vous voulez que l’on commence par quoi ? », il me dit « commencez par le haut puis on descend. »

« Ah bon, vous voulez un cancer par là, c’est pas compliqué, je vais vous dire tout ce qu’il faut faire, je vais même vous donner les marques, je vais vous dire ce qu’il faut acheter, ce qu’il faut consommer. Vous allez d’abord consommer des alcools forts, bien régulièrement, plutôt tous les jours et au moins une fois par jour : whisky, Pernod, Ricard, gin ; et si en plus vous ajouter du tabac, alors plutôt papier maïs, un paquet par jour ou deux, en 10 ans, un jour devant votre glace quand vous vous raserez, vous direz « chérie, j’ai une boule là », elle va vous dire « t’as mal », vous direz « non », elle va toucher, elle va vous observer et puis le soir, vers 16 h, inquiète elle va appeler le docteur « mon mari a une boule au cou », « qu’il vienne à 18 h madame » parce que votre docteur il sait que vous avez tendance à appuyer sur les alcools forts, il sait que vous êtes un gros fumeur, il n’est pas arrivé à vous convaincre d’arrêter, il sait déjà avant même que vous n’arriviez à son cabinet de consultations que vous avez une métastase ganglionnaire de la zone oto-rhino-laryngologique et qu’il va falloir vous faire des rayons, de la chimiothérapie, peut-être une opération, que ce n’est pas amusant.

« Oui Docteur, j’ai compris d’accord, descendez, l’œsophage » me dit-il.

« L’œsophage, ce n’est pas compliqué, vous ferez la même chose que ce que je vous ai dit plus haut : les boissons brûlantes, le thé brûlant, le café brûlant, des choses qui vont tellement vous brûler votre œsophage que vous ne le sentirez plus parce que vous allez abîmer les papilles du fond de votre gorge, alors elles seront brûlées, vous sentirez que c’est chaud mais pas brûlant. Mais par une irritation chronique, régulière de ces brûlures, un jour il y aura un morceau de pain qui ne passe pas, alors vous prendrez un verre d’eau : ça passe. Et vous direz « oh c’est ma femme qui m’énerve, c’est un problème au boulot ….» et puis le lendemain ce sera un morceau de viande, ça va vous inquiéter, alors vous verrez votre docteur qui vous dira : « il faut aller voir le gastro-entérologue, il faut descendre un tube pour voir dans l’œsophage et dans l’œsophage, on va trouver quoi : un petit nodule, comme une petite fraise, on fait un prélèvement, c’est un cancer de l’œsophage. Il va falloir faire des rayons, de la chimio, une opération lourde qui va durer 4 à 6 heures et qui fait que l’on va vous enlever une partie de l’œsophage et remplacer ça par une partie de l’estomac en posant un tube, c’est pas si compliqué que ça, mais c’est lourd pour vous. Et si on avait pu vous l’éviter, ça aurait été bien mieux.

« Oui d’accord docteur, allons à l’estomac ».

« L’estomac ce n’est pas compliqué. Quand j’étais jeune chirurgien, nous opérions pratiquement tous les jours un malade atteint du cancer de l’estomac. Pratiquement 20 à 25 par mois. Actuellement nous en opérons un par mois. Donc presque 30 fois moins, vous allez dire vous avez fait beaucoup de progrès. Et non, ce n’est pas nous qui avons fait des progrès, c’est l’électroménager, c’est l’industrie de l’électroménager qui est arrivée partout, qui s’est comme on dit démocratisée et qui fait que nous ne mangeons plus des conserves mais nous prenons des produits frais ou qui ont été conservés au froid. Attention au frigidaire, pas plus d’une semaine, au congélateur pas plus d’un mois. Sinon, vous allez perdre toutes les qualités.

Au mois de mai certains se sont peut-être dit : « on a de belles fraises en Aveyron, alors on va les mettre au congélateur pour Noël, pour les petits qui arrivent de Nouvelle Calédonie. A Noël, on sort les fraises, elles ressemblent à des fraises mais elles n’ont aucun goût. Elles ont perdu toutes leurs vitamines, c’est une aberration ! » Ce sont des choses importantes à retenir parce que sinon vous perdez la qualité nutritionnelle de l’aliment. Evidement au niveau de l’estomac, on voit encore des cancer de l’estomac, j’ai opéré encore la semaine dernière une dame de 78 ans qui avait un gros cancer de l’estomac, qui n’arrivait plus à s’alimenter correctement Je pense qu’après l’opération, elle va être guérie, mais il a fallu enlever tout l’estomac. Qu’est-ce qu’elle avait dans l’estomac ? Elle avait un petit rongeur qui est une bactérie que l’on appelle « hélicobacterpilorie », hélico : forme d’hélicoptère au microscope bacter : bacterie, pilorie : proche du pilor. Et bien c’est simple, quand on mange n’importe comment, si vous allez régulièrement au Mac’do, si vous mettez le ketchup mélangé à je ne sais quelle farine, à je ne sais quel produit, le sucré, le salé, vous allez attiré dans votre estomac cet « hélicobacterpilorie » qui est un petit rongeur qui, à la longue, va vous donner des irritations, gastrites, inflammation. Cette gastrite peut devenir un ulcère et cet ulcère peut se transformer en cancer. Et les cancers de l’estomac, nous n’en guérissons pas plus de 25 à 30 %. Ça veut dire que, malheureusement trop souvent, nous arrivons trop tard. Déjà il y a une atteinte importante et qu’est-ce qu’il faudrait loger à la place pour tuer cet « hélicobacter » : c’est simple, beaucoup de vitamine C.

La vitamine C, vous l’avez dans les fruits frais et de saison. Posez vous la question, il est 21 h 30, depuis ce matin, combien avez-vous mangé de fruits ? Moi ce soir j’ai pris mon kiwi. Et si vous allez au restaurant, très souvent, on vous propose une crème glacée ou un gâteau au chocolat, une charlotte … Non, il faut demander une salade de fruits frais parce que dans le fruit vous avez du fructose, c’est le meilleur sucre pour le cerveau. Et c’est pour cette raison que j’ai mis 7 ans, mais par la persévérance j’y suis arrivé : vous avez entendu il y a deux jours à la télévision, le ministre de l’agriculture, il a dit quoi ? : ce que Familles de France a demandé : 1 fruit frais à chaque récré pour tous les enfants des écoles. Finies les viennoiseries, finies les barres de chocolat et les cochonneries qui augmentent l’obésité des enfants. Nous voulons une bonne nutrition dès l’école. Et nous avons obtenu le fruit frais à la récré. Mais il faut aller doucement, vous savez, pas à pas, ce qu’il faut c’est qu’il soit bon ce fruit, qu’il soit de saison, qu’il soit de la région, et si possible même qu’il soit de qualité, ça veut dire de l’agriculture biologique car nous avons fait une étude. Pourquoi nous avons fait cette étude sur l’agriculture biologique, car les familles qui viennent en consultation nous disent docteur « comment je dois m’alimenter » ?

Alors d’une façon générale, les gens savent, ils ont entendu parler du régime grec « crétois », ce n’est pas un régime, parce que, qui dit régime dit ceinture, difficultés. Non ça sera la méthode des 3 M : « manger mieux et meilleur ». On va faire comprendre que dans ce fruit frais et de saison et de l’agriculture biologique, on se rend compte qu’il n’y a pas de pesticides, qu’il y a davantage de vitamine C, 25 % de plus, que le fructose est en quantité plus importante. Et l’enfant, à l’école, quand il prend le fruit à la récréation, il va être plus attentif pour écouter la maîtresse, alors que s’il prend un sucre rapide qu’il trouve dans les barres de chocolat, il écoute un quart d’heure, au bout d’un quart d’heure il est intenable, et la maîtresse vous dit : « je n’arrive pas à les tenir ». On s’est rendu compte qu’en donnant ce fruit même à la maîtresse, la maîtresse a beaucoup de capacité pour faire passer ses messages à ses petits et c’est capital. Et dans le fruit, il y a quoi ? de l’eau. Vous vous souvenez quand il y a eu la canicule, à la télévision les seules choses que l’on voyait ce sont les brumisateurs, il fallait dire : « manger des fruits ». « Ah oui, mais le papi, il n’a pas de dents », vous n’avez pas une fourchette pour le lui écraser ? Pas besoin de faire des compotes. Je voyais récemment une dame qui me dit « moi, Monsieur, je fais comme vous me dîtes, je me nourris de compotes, 4 fruits de compotes ». Les compotes c’est pour les malades et les grands malades. On ne prend pas de compotes quand on a des fruits frais avec en plus des dents qui sont nécessaires pour mastiquer, car n’oubliez jamais que la première phase de la digestion, c’est pas dans l’estomac, c’est la salive. Si vous mastiquez bien, vous allez fabriquer jusqu’à un litre de salive par jour, si vous ne mastiquez pas, vous allez fabriquer un demi litre. Alors ça va ballonner par le haut, par le bas, à la piscine vous flottez. Et en plus vous prenez des faux sucres, parce que vous trouvez que là-bas au niveau des hanches il y en a un petit peu trop, de Nutella, de coca-cola, de tous ces produits qui sont excessifs. Je disais que le coca-cola, il soit vendu en pharmacie, remboursé par la sécurité sociale quand on a le choléra. Quand on a le choléra, on a la courante, et perd tellement d’énergie qu’il faut prendre beaucoup d’eau sucrée et dans le coco-cola, vous avez dans un litre l’équivalent de 17 morceaux de sucre. Alors évidemment coca n’est pas d’accord, mais moi je m’en fous, parce que je ne suis pas pour pousser à ce qu’il y ait de l’obésité et du diabète, je suis là pour qu’il y ait de la santé.

Et donc ce fruit, retenez le bien, prenez-le de saison. Organisez-vous sous forme associative, je l’ai vu récemment au Puy-en-Velay, j’ai vu une association de consommateurs qui s’est organisée par familles, ils étaient 2000, pour avoir des prix auprès des agriculteurs de l’agriculture biologique et obtenir des produits de qualité pour la santé de tous.

Alors oui dans l’estomac. Il faut faire arriver des fruits frais et de saison, ce n’est pas de l’acidité, c’est de la qualité car nous verrons que l’acidité, c’est les excès de tout ce qui vous ai dit à la télévision et d’ailleurs si vous ne retenez qu’une seule chose ce soir, c’est que tout ce qui vous est présenté en publicité à la télévision qui concerne la nutrition, c’est ce qu’il ne faut pas acheter. On vous le dit, mais on vous le dit pour que vous achetiez, faîtes l’inverse. En plus, savez-vous que, dans les supermarchés, il y a des caméras pour vous espionner, pas pour savoir qui vous êtes, mais pour savoir si vous prenez bien le produit qui a été montré à la télé. Donc méfiez-vous de tous les produits lactés en excès. Il faut aller vers les produits lactés des petits animaux, chèvres et brebis que vous consommerez en quantité moindre car ils ont du goût parce que les vaches qui pleurent et qui rigolent elles n’ont pas de goût. Alors je tartine du 0 % et je t’en retartine et après je me retrouve comme ma secrétaire. Il y a quelques temps, j’allais chercher une enveloppe dans son bureau, elle n’y était pas, je tire le bureau qu’est-ce que je vois ? « Taillefine », ma secrétaire n’avait pas la taille fine, loin de là. Elle arrive, je lui dis « je vous ai piqué une enveloppe mais j’ai vu que vous preniez Taillefine », elle rougit et je lui dis : « écoutez, Mademoiselle, avec ça vous n’aurez jamais la taille fine », elle me dit « c’est sûr », je lui réponds : « mais c’est certain », « et c’est vrai que je n’y arrive pas » me dit-elle, « mais vous ne risquez pas d’y arriver, regardez on va prendre une loupe et avec la loupe on va voir la quantité de gras et de sucre qu’il y a dedans, c’est comme dans du Nutella ». La semaine d’après, je suis allé chercher une enveloppe dans son bureau, il y avait des pruneaux d’Agen, c’est mieux, je lui dis : « mais attention, ils sont quand même très sucrés », et la semaine d’après il y avait une mandarine. Elle a pigé, elle a fondu, elle a perdu son surpoids en 3 mois. Elle a compris par son expérience à elle, mais elle était soumise à la publicité.

Alors pour l’estomac, vous l’avez compris, mangez bien vos 4 fruits par jour, dès le petit déjeuner, n’hésitez pas, prenez-les quand vous voulez, des fruits frais de saison mais aussi des fruits secs : amandes, noisettes, noix, pignon, et ça c’est simple. Quand vous quittez la maison le matin, vous avez une poche à droite, une poche à gauche, vous mettez une poignée de chaque côté. A dix heures, vous avez une petite hypoglycémie, vous allez dans la poche de droite. Votre patron ou votre employé vous énerve, tiens il est hypoglycémique lui, vous lui en mettez cinq et puis ça y est il se calme, c’est immédiat pourquoi, parce qu’il va prendre une quantité qui n’est pas une quantité de gras mais une quantité de sucre et de minéraux et en particulier de calcium. Du calcium végétal que je vais vous faire comparer au calcium animal. Le calcium végétal, il est dans le persil, des salades de persil avec de l’huile d’olives, pourquoi de l’huile d’olives, parce qu’elle contient un acide oléique, et cet acide, c’est le transporteur du calcium sur l’os. Alors vous voyez une dame qui vous dit « Docteur, j’ai de l’ostéoporose », alors on lui a donné des traitements (je vous dis pas), je lui dis : « Madame, vous n’avez besoin de rien » « et pourtant on m’a dit que j’allais finir en poussière », « ça c’est sûr, mais vous avez le temps Madame, quand vous aurez 100 ans, pour l’instant, vous avez besoin de manger beaucoup de végétal sans être un taliban du végétal. Attention, les talibans du végétal ce sont ceux qui vous disent : « moi, ma religion, c’est le végétal, je ne prends jamais de produits animaux ». Ces gens là, on les appelle les végétaliens, ils meurent avant tout le monde. Ce sont les talibans du végétal qui ne veulent pas consommer de produit animal, ça veut dire qu’ils ont un taux de cholestérol dans le sang qui est trop bas, ils ont les hormones du stress qui sont par terre, et les hormones de la sexualité, je ne vous dis pas. La libido traîne par terre. Ce qu’il faut, c’est avoir une tendance végétarienne, je fais la différence entre végétalien et végétarien, le végétalien c’est le taliban et le végétarien c’est celui qui a une tendance végétarienne mais qui prend des œufs et des laitages, et qui prend des viandes, blanches ou rouges, poissons et fruits de mer. Alors c’est sûr, que vous allez forcer sur le végétal en prenant beaucoup de salades, tomates, concombres, carottes, tout ce que vous voulez selon votre goût, de toutes les couleurs ; couleur, odeur, saveur. Et qu’est-ce qui va se passer ? Dans la laitue, vous allez observer qu’il y a de la lutéine, et nous, les spécialistes, nous vous disons que c’est excellent pour la vision, ça permet de nourrir notre rétine et ceux qui ont un début de dégénérescence maculaire au niveau de la rétine : laitue matin et soir arrosée avec de l’huile d’olive et du citron. Tout ça se sont des antioxydants. « c’est quoi Docteur un antioxydant ? ». Ce n’est pas compliqué, les plus anciens s’en souviennent. Quand on peignait un portail autrefois, souvenez vous d’abord on mettait de la peinture orange ou rouge, ça s’appelait le minium, c’était pour que la peinture d’apprêt tienne plus longtemps, pour que le portail ne s’oxyde pas. Vous n’allez pas prendre du minium, mais vous allez manger des antioxydants que vous aurez dans vos aliments sinon je vous en donnerai en complément et c’est là que mon collègue Lagarde de Capdenac fait des choses excellentes. Eh bien, vous allez avoir des antioxydants dans la laitue, c’est la lutéine, mais vous en aurez aussi dans la tomate c’est le licopène et le licopène on sait que c’est excellent pour notre prostate, tous les hommes vont s’y mettre, mais les femmes aussi car ça a été démontré. Pour la prostate, on n’a pas fait l’étude. Pour les femmes, pour leurs seins, mais comme les seins sont à femme ce que la prostate est pour l’homme, il n’y a pas besoin de faire un régime particulier pour monsieur et pour madame, vous mangez pareil. C’est plus sympa pour la famille. Il n’y pas besoin de manger des aliments en fonction du groupe sanguin, c’est complètement aberrant, il n’y a pas de relation entre les aliments et les groupes sanguins. Donc toute la famille peut manger pareil, beaucoup de salade arrosée d’huile d’olives et de citron avec des produits frais, si possible venant de l’agriculture biologique, car nous avons démontré dans un programme de recherche « AB AR AC » (agriculture biologique, agriculture raisonnée, agriculture conventionnelle) que les produits AB étaient supérieurs sur le plan de la qualité nutritionnelle de 20 à 25 %. Je vais vous en donner plusieurs exemples.

25 % de plus de licopène dans la tomate, 22 % de plus de lutéine dans la laitue de l’agriculture biologique par rapport à la conventionnelle. Et si je prends le pain, nous avons pris du pain complet parce que l’on c’est dit s’il y a des produits toxiques dans le pain nous allons les trouver dans la pellicule du grain de blé, donc dans du pain plutôt complet que dans du pain blanc raffiné. Pain complet bio comparé avec du pain complet de l’agriculture conventionnelle, et bien dans le pain complet bio, vous n’avez pas de maladion. Le maladion, c’est un produit cancérigène qui est présent à taux très faible dans le pain complet non bio et que l’agriculteur met dans une bouteille blanche avec une tête de mort dessus, mais pas les boulangers. Alors quand je vais chez le boulanger, je lui dis « je veux du pain complet bio », « j’en ai pas », « au revoir, monsieur le boulanger ». Si la boulangère elle entend ça quatre fois dans la journée pendant toute la semaine, elle dit ça à son mari et, la fois d’après, il y a du pain complet bio. Et en plus on sait que dans ce pain complet bio, il y a 20 à 25 % de plus de calcium, magnésium, phosphore, vitamines B1, B2, B6, les vitamines du système nerveux périphérique et central. Donc, le pain complet bio est utile pour la santé. D’autant plus que si on prend du pain blanc, il vient d’un gluten, d’un blé qui est raffiné, ce pain blanc il se comporte exactement pour mon corps comme du sucre blanc. Le sucre, le pain blanc, ou le sucre du coca-cola et des sodas, les gens croient que quand on en prend trop, on l’élimine par les urines, pas du tout, si le rein marche bien, il n’y a pas de sucre dans les urines, sauf si le rein ne va pas bien et vous avez du diabète avec du sucre dans les urines. Mais si vous prenez du sucre en trop et que vous n’avez pas de diabète, vous allez peut-être vous créer un diabète mais surtout, le sucre, vous allez le stocker dans du gras.

Et le gras vous le stockez au niveau du foie. Je voyais, il n’y a pas très longtemps, une dame à ma consultation, qui me dit « Docteur, je ne comprends pas, sur mon scanner, il est écrit un mot, qu’est-ce que ça veut dire ? « stéatose hépatique », « Madame, ça veut dire que vous avez le foie gras », « Docteur, je ne suis pas une oie », « non, mais vous faîtes comme les oies, en ce sens que vous mangez trop de sucre et ce trop de sucre vous le stockez dans votre foie et ça vous fatigue. Quand une oie arrive avec un foie gras magnifique qu’on va pouvoir manger à Noël avec un bon petit Sauternes, vous l’avez regardée cette oie, elle est crevée, essoufflée, et l’éleveur va voir son oie à midi comme moi je vais voir mes malades à minuit ; moi, pour voir si ça va mieux, et lui pour voir si son oie elle va plus mal. Parce que si jamais elle casse sa pipe dans la nuit, il perd son foie gras. Donc, il calcule de lui prélever le foie au bon moment. C’est intéressant tout ça mais nous sommes dans une société, une civilisation, où nous sommes trop gavés de sucres et de laitages de bovins. Ce n’est pas chèvre et brebis, ce sont tous ces laitages que l’on vous montre à la télé de chèvre et de brebis Lactel… tout ça faut les laisser, pourquoi parce que je vais vous apprendre quelque chose de très important ...

Souvenez-vous quand votre maman faisait bouillir le lait, elle était géniale, sans le savoir, elle éliminait le bacille de la tuberculose bovine et probablement d’autres produits germes toxiques. Et puis sans le savoir, et maintenant nous le savons, elle détruisait les facteurs de croissance qui sont dans le lait de la vache. Pour qui est-il le lait de la vache ? pour son fiston, le veau. En effet le veau, dès sa naissance il pèse un certain nombre de kilos, un an après il pèse combien ? 100 à 150 kilos de plus, mais il a pris du poids et de la taille, il a été construit par les facteurs de croissance qui sont dans le lait de sa mère. Car Madame, la vache ne fait pas bouillir le lait pour son petit, il vient directement. Et maintenant le lait de la vache, il n’est plus pour son fils, il est pour nous, il est ultra-haute température, ça veut dire qu’il est 3 à 4 secondes à 130 ou 140 °, on ne détruit pas les facteurs de croissance. Et ces facteurs de croissance, nous, cancérologues, nous les connaissons bien, l’un est fait pour la peau : épidermal : facteur de croissance pour la peau ; un autre insulinique pour le tube digestif, le pancréas ; et le troisième pour les tissus, les articulations, les muscles du veau, mais pas pour nous, sauf que lorsque ma maman faisait bouillir le lait, elle détruisait les facteurs de croissance, il y avait la couche épaisse sur le lait, souvenez-vous, dont on pouvait faire tartine ou bien qu’on pouvait passer et on buvait le lait, on ne prenait pas les facteurs de croissance, donc il faut revenir chez le vacher, quand j’étais petit, avec mon père, il nous amenait à l’école, mais avant d’aller à l’école, on passait chez le vacher prendre le grand pot au lait comme Perrette sur sa tête. Là, vous allez me dire, oui mais on est en 2007, je sais bien qu’on est en 2007, mais malheureusement le lait UHT n’est pas bon pour notre santé, parce qu’il y des facteurs de croissance et que ces facteurs de croissance, ils sont faits pour les veaux, alors que si j’étudie le lait maternel, le lait de la maman, il est destiné à son petit. En une année, le petit, il prend combien de kilos : 5 kilos, il passe de 4 à 9, de 3 à 8, il y a les facteurs de croissance pour le faire grandir, pas trop, mais surtout il y a sept facteurs neurotrophiques, ça veut dire facteur pour le système nerveux de l’enfant, qui fait que cet enfant, un an après, il commence à parler, il reconnaît les frères, les sœurs, il est adroit, attrape les jouets, parce que les sept facteurs de croissance du lait de la maman permettent à l’enfant de construire son cerveau, son système nerveux central et son système nerveux périphérique. Or le veau, il tête bien, mais il est aussi con un an après que quand il est né, parce qu’il n’y pas de facteurs neurotrophiques dans le lait de sa mère. Ce qui veut dire que, dans notre société aujourd’hui, il y a beaucoup de publicité pour des laits maternisés, mais les meilleurs de tous les laits pour les enfants, c’est le lait maternel. Alors combien de temps ? L’Organisation Mondiale de la Santé vous dit : « idéal 6 mois ».

Je me souviens que quand notre fille aînée a eu sa petite fille et que la première dent est arrivée, elle m’a téléphoné « papa, il y a une dent », « tu sais c’est un signe qu’elle peut croquer la pomme », « mais elle n’a qu’une dent papa, il n’y a pas l’autre en bas », elle pensait qu’il fallait les deux, « mais ma fille, tu n’as pas une fourchette pour la lui écraser ». Elle n’y avait pas pensé, alors elle a essayé de lui donner une mandarine, elle me dit « tu sais elle n’aime pas », « dit moi qu’est-ce qu’elle fait », « elle ferme les yeux et elle ressort sa langue » « je lui dis non ma fille, elle ferme les yeux parce qu’elle se concentre… ». Les enfants ont les papilles sur les lèvres pour prendre le sein de la maman, le sentir, le goûter, alors que nous, on ne les a plus là, on a fini de téter, nos papilles sont au fond. Mais l’enfant, il faut lui donner des fruits très tôt, il n’y a pas de problème.

Nous demandons donc à Familles de France que les mamans puissent avoir le véritable choix d’allaiter leur enfant au minimum 6 mois, pris en charge, non pas par la branche « maladie » de la sécurité sociale, mais par la branche « famille ». Parce que la grossesse je ne crois pas que ce soit une maladie, bien que, si nous les hommes, on devait accoucher, il n’y aurait pas un mec sur la terre, tellement c’est du boulot. Vous savez que vous, Mesdames, vous accouchez sur une table de travail et on dit « cette femme elle en est à deux heures de travail ». Le mari tremble à côté, mais qui c’est qui déguste ? On dit qu’elles accouchent sans douleur, ça c’est les hommes qui le disent. Moi ma femme a accouché six fois, quel boulot, en admiration, mais c’est vrai, il faut le dire. Défendez-vous Mesdames ! Vous êtes trop gentilles, il faut qu’on vous aide davantage, je vous donnerai quelques perspectives.

Alors nous avons déjà dit des choses importantes sur le pain. Mais nous prenons le poulet, par exemple, de l’agriculture conventionnelle, celui là vous le voyez à la télé, ils sont dans une cage, ils sont 30 ou 40 par cage, ils se bouffent entre eux, ils n’ont plus de plumes. Le poulet conventionné, on lui fait couic, euthanasié à 42 jours. Puis, vous avez le poulet raisonné, celui là on lui fait couic, euthanasié à 52 jours. Vous en avez un autre à 86 jours, celui là c’est un label rouge, et puis vous avez le bio, celui là c’est 92 jours et il cavale à l’extérieur, il est en liberté. Les autres c’est comme en prison, tous les jours tu as un petit trajet à faire, tu manges ça et tu te tais. Et bien quand on fait la comparaison sur le plan scientifique, le poulet de l’agriculture conventionnelle, quand on le fait cuire, ma femme me dit « il devient un petit pigeon, plein de flotte », pourtant vous avez payé au poids. Par contre, celui de l’agriculture biologique, il ne fond pas et vous avez trois fois plus de viande. Est-ce que vous payez trois fois plus cher ? Vous payez un tiers plus cher, mais vous avez trois fois plus de viande.

Récemment, j’étais au Puy-en-Velay, j’ai vu un couple extrêmement intéressant, un monsieur, une dame, deux enfants. Monsieur est rigoureux, expert-comptable, il me dit : « Monsieur, j’ai fait l’étude précise suivante, il y a 10 ans, nous avions deux enfants et nous avons commencé à nous mettre à l’agriculture biologique et, mois par mois, j’ai fait le budget alimentaire de la famille ». 10 ans plus tard, maintenant, ils sont à 95 % de leur alimentation qui vient de l’agriculture biologique, et mois par mois pendant 10 ans, année après année, il a fait le budget de l’alimentation de sa famille. Les enfants ont grandi, les enfants mangent plus à 10 ans qu’à 2 ans, et bien le budget est identique.

Alors c’est sûr que si vous allez acheter un seul produit, ce produit est plus cher, mais si vous vous organisez, si vous vous unissez, si vous vous associez, comme je l’ai vu récemment, vous allez acheter peut-être en vrac certaines choses, vous allez vous unir et vous aurez incontestablement des prix et en même temps vous allez faire vivre une agriculture qui a une philosophie qui est juste, c’est la philosophie de la santé publique.

Moi je ne le croyais pas et quand j’ai fait l’étude parce que les gens en consultation disait « Docteur, est-ce que je prends des produits de l’agriculture biologique ? », dès les années 2000, moi je leur disais « faites comme vous voulez » parce que j’étais un peu formaté par les médias qui disaient « ça ne sert à rien », il y a de la tricherie, de la tromperie. Il y a de la tricherie dans le conventionnel, où là on fait n’importe quoi. J’étais au grenelle de l’environnement au titre des familles et je me suis battu pour obtenir qu’il y ait de l’agriculture biologique. Nous avions dit que nous voulions 5 % d’augmentation par an, au moins dans deux régions françaises. Nous avions défini l’Alsace à cause de l’exportation vers l’Allemagne et tous les pays scandinaves, pas besoin de traverser la France pour l’exportation donc économiquement intéressant, et nous avions dit de choisir soit entre la région Midi-Pyrénées, soit la région Paca puisque vous allez de la mer à la montagne. Pour l’instant ce qui a été choisi, c’est le pays tout entier, c’est pas mal. Mais l’augmentation qui est prévue est insuffisante, cependant je suis sûr que cela viendra, au prorata de la demande. Et cette demande c’est chacun d’entre nous, parce que nous voulons des produits de qualité. Mais vous allez me dire « si je mange ce soir une pomme, je rentre chez moi, je mange une pomme, pomme du matin éloigne du médecin, c’est intéressant à savoir …et pomme du soir aussi. Alors je prends une pomme qui a reçu 17 traitements, ça veux dire, il y a des pesticides là dedans, qu’est-ce que je vais faire » et bien je vais vous dire comment la manger : « je vais d’abord la passer bien sous l’eau, la laver, si j’en ai deux, j’en garde une pour le petit déjeuner de demain, celle-là je vais la laisser baigner dans l’eau, parce qu’en baignant dans l’eau pendant la nuit, demain les pesticides qui sont dans la peau, ils vont sortir dans la flotte, il en reste dans le fruit bien sûr et vous allez les manger sans vous en rendre compte. Où vont-ils se stocker ? dans votre corps ? nous le savons maintenant, on a cherché partout ces pesticides, insecticides et compagnie, on les a cherchés dans le cerveau, dans le foie, dans la rate, dans les reins, dans l’intestin, partout, on les a trouvé là où on ne les attendait pas, dans le tissu gras, et le tissu gras les dames savent où c’est, par le haut, par le bas, et les messieurs aussi, c’est le bidon et la prostate ». Le tissu gras chez l’humain, il lui augmente le risque de cancer, les Américains l’appellent la glande grise, c’est une glande hormonale négative cancérigène, et ces pesticides insecticides nous les stockons sous la peau, dans le gras, et comment nous pouvons les faire sortir de notre corps ? par la transpiration. Il faut transpirer au minimum deux fois par semaine. Ce qui veut dire qu’il faut faire du sport, il faut se bouger, que ce soit de l’aquagym, de la bicyclette, n’importe quel sport qui vous fait plaisir, ne me dîtes pas simplement, je vais au travail à pied, tous les bipèdes y vont à pied, dîtes moi j’y vais en vélo, il y a trois côtes, voilà. Alors le problème, simplement, quand on a transpiré, vous avez remarqué, on ne sent pas bon. Alors c’est vrai que nous ne sentons pas bon car nous éliminons des produits toxiques et que ces produits toxiques, ils viennent des tissus gras parce qu’ils sont lipophiles, c’est à dire qu’ils aiment le gras. Donc il est important de ne pas oublier de faire du sport deux fois par semaine et nous savons que, par exemple, pour la femme, ça réduit de 18 à 22 % les risques de cancer du sein. Une femme qui aurait une activité physique qui atteindrait 5 heures par semaine réduit les risques de cancer du sein jusqu’à 38 %, à risque égal avec d’autres femmes qui ne feraient pas du tout d’activités physiques. Et quand la femme dit « je veux avoir la taille, je veux être belle », elle a raison, pour sa santé c’est juste.

Alors nous avons vu l’estomac, vous allez me dire et le foie ? Rodez est une petite ville, mais à Paris, Lyon, Montpellier, si vous voulez avoir un cancer du foie, je vous donnerai les quartiers où il faut aller, les boites de nuit où il faut aller parce que là vous allez décoller : whisky, gin, Pernod, Ricard et compagnie …. Vous allez aussi dans certains quartiers échanger les seringues, avec de la drogue, et là si vous échangez bien, vous allez vous piquer et vous attraperez le virus du sida, l’hépatite B ou C, surtout C avec un risque de cancérisation du foie qui n’est pas négligeable. Et un cancer du foie, ça peut s’opérer mais ce sont des opérations lourdes parfois on est obligé de faire des transplantations mais cela ne marche pas souvent. Le foie bien sûr, si en plus vous l’arrosez avec des alcools forts ou avec je dirai des bières excessives, car on le sait maintenant, il vaut mieux du vin que de la bière. On sait par exemple que dans la foire de Munich, qu’est-ce qu’ils descendent, mais aussi, ils ont davantage de cancers du foie et du rectum, ils cassent leur pipe avant tout le monde. Ce n’est pas le but.

En ce qui concerne le vin, je vais vous raconter une histoire qui va vous permettre de le retenir : je ne dis plus le vin, je dis la tisane de Richelieu. L’histoire est une histoire vraie, une de nos filles a fait beaucoup d’histoire et un jour elle me raconte cette histoire qu’elle a trouvé dans des livres anciens ; figurez-vous que son Eminence, le cardinal de Richelieu était tout le temps en retard dans les réunions publiques. A l’époque, on fonctionnait à la turque. Alors on lui dit : « prenez donc Mon Eminence, un verre de vin à chaque repas », il le prit et fut désormais à l’heure. C’est devenu la tisane de Richelieu, fini la constipation, Madame. Alors il y a beaucoup de dames que me disent « moi, je suis allergique au vin », « non, Madame, il n’y a pas d’allergie au bon vin, je vais vous expliquer : c’est que vous prenez le vin comme votre mari. Nous, les hommes, nous aimons bien commencer le repas pour nous mettre le cœur en fête par un petit coup, un petit coup d’alcool, de rouge… et vous si vous le prenez tout de suite, ça vous donne les oreilles un peu rouge, les pommettes un peu rouge, ça vous donne une absorption rapide de l’alcool par l’estomac qui vous monte à la tête et provoque une espèce de petite ébriété, de gêne, il se passe quelque chose, danger !!!… Alors vous dîtes, je suis allergique, votre mari est content, il vous dit : « Chérie, ne t’inquiète pas, je m’en occupe ». « Ce qu’il faut Madame, c’est que vous consommiez votre tisane entre la poire et le fromage, entre le roquefort et le fruit, ça m’est égal, mettez l’un avant et l’autre après, c’est là qu’il faut le prendre parce que cette tisane elle augmente la digestibilité, elle évite la cystite, les infections urinaires, c’est bien mieux que beaucoup de médicaments contre la cystite et elle permet la contraction de la musculature de l’intestin pour l’évacuation des déchets. C’est le Nicollin, chez nous Nicollin, c’est celui qui ramasse les déchets de la vie de tous les jours, et bien tous les jours il faut évacuer ». Alors pour évacuer c’est très simple, nous avons l’usine pour la déchetterie, il y a les gaz, vous le savez, en terme simple on appelle ça la pétarade, ça ne doit pas être excessif, sinon c’est comme le tuyau d’échappement de la bagnole, quand vous avez du noir c’est que le carburateur ne va pas bien. Donc quand le gazogène est un peu trop excessif, c’est que vous n’avez pas mangé comme il faut, trop de sucre, trop de laitage, trop de gras, par contre vous n’avez pas pris assez de fibres. Les fibres c’est quoi, c’est le petit râteau qui va permettre de ratisser pour nettoyer et aller vers l’évacuation et ces fibres, elles sont dans les fruits, dans les légumes et dans les légumineuses. Alors les légumineuses, c’est quoi ? Ah, vous allez me dire c’est le soja, oui si vous êtes en Asie, mais chez nous on a besoin de lentilles, de poids chiches, et de haricots, cuisson à la vapeur douce, je vais vous expliquer ça, c’est très important. Pourquoi ? parce que vous avez dedans des phyto-hormones, ce sont des hormones végétales excellentes pour la santé au moment de la ménopause. Au moment de la ménopause, on vous dit Madame vous allez avoir des bouffées de chaleur. Je vais vous donner des conseils nutritionnels pour que vous puissiez éviter les problèmes de ces bouffées de chaleur. Vous allez manger beaucoup de phyto-hormones, en mangeant deux ou trois fois par semaine des légumineuses, avec cuisson à la vapeur douce.

« Vapeur douce ? mais j’ai une cocotte minute à la maison », « oui, mais elle est de votre arrière grand-mère, un conseil, vous la mettez au plafond et vous écrivez 1884, à ma grand-mère chérie », « ah, oui mais Docteur, j’ai un micro-onde à la maison », « et il est placé où votre micro-onde ? », « il n’est pas trop haut, pas trop bas », « bas, dangereux pour les yeux des enfants, micro-ondes, on les voit pas, cataractes précoces, dangereux pour les yeux des personnes âgées, alors le mieux c’est de mettre le micro-onde sur l’armoire et moi je dis le mieux c’est à la poubelle : très mauvaise cuisson. Amusez-vous à mettre un croissant au micro-onde, il ressort avec des pustules de partout. Vous avez une très mauvaise cuisson du poulet, du poisson, de tout ce que vous voudrez.

La cuisson à la vapeur douce c’est quoi ? C’est tout simplement quelque chose qui a été imaginé par quelqu’un qui a travaillé dans le monde entier, que nous avons eu la chance de connaître, qui est venu travailler dans notre laboratoire, pendant presque une année, il est décédé malheureusement, il s’appelait André Cocard. Cet homme, il était allé voir comment se nourrissait les Chinois, les Australiens, les Américains, les Européens. Il a fait beaucoup de brevets d’invention et il s’était dit, avant de quitter cette terre, il faut que je fasse quelque chose qui soit utile à tous, il réfléchit et il se dit ce qui est utile à tous, c’est s’alimenter, et il voyait bien dans les années 70 que les gens commençaient à s’alimenter n’importe comment. Alors il a étudié ça de près, il a créé son petit restaurant, il a vu ce que les gens aimaient ou n’aimaient pas, ce qu’ils commandaient et ce qu’ils ne commandaient pas. Puis il a arrêté, il est allé voir dans le monde comment on mangeait et comment on faisait cuire les aliments, et il a mis au point un produit génial qui s’appelle, le vitaliseur. Je vous le décris, il y a une cuve avec l’eau, il y a un grillage où il a calculé de façon scientifique les trous, où l’on passe le petit doigt à peine, il y en a beaucoup pour que la vapeur d’eau passe bien, et puis il y a un couvercle bombé vers le haut qui fait que la vapeur d’eau va soulever le couvercle et elle va sortir quand il y en a trop et ça ne dépasse pas 95°C. Les phyto-hormones, les vitamines, les minéraux ne sont pas abîmés, c’est l’idéal. Au delà, vous abîmez tout. Je voyais une dame qui venait à la consultation et qui me disait « moi mon mari, à la fête des mères il m’a offert un cuit-vapeur à trois étages, ma voisine elle n’a qu’un étage, mon mari il m’aime trois fois plus vous voyez ».

Je lui dis « Madame, quand en réalité les petits enfants ils viennent chez vous, quand vous les faites coucher dans des lits superposés, celui qui pisse au lit, vous le mettez où ? », elle réfléchit et me dit « je le mets en bas, et oui parce que, sinon, il pisse sur ses frères ». « Eh bien Madame, avec vos trois étages, le troisième pisse sur le deuxième et le deuxième sur le premier». « Alors qu’est-ce que je dois faire ?», « Eh bien, vous les donnez à la voisine, un seul suffit. Mais vous pouvez mettre la sardine et la pomme sur le même étage, la pomme ne sentira pas la sardine et la sardine ne sentira pas la pomme, elles vont cuire à la vapeur douce et vous allez tout simplement faire transpirer votre aliment et vous allez le rendre bio. C’est ça qui est intéressant, je ne vous dis pas, vous, pour transpirer, de vous mettre dans un cuit-vapeur à 95 °, je dis que lorsque les aliments ne sont pas de l’agriculture biologique et qu’on les fait cuire, on les fasse cuire à la vapeur douce. Alors la viande, le poisson, les patates…., ça a du goût et quand ça a du goût, on est plus vite rassasié et on mange moins en quantité. C’est effrayant de voir le nombre de personnes qui disent : « Docteur, j’ai mal au dos, j’ai mal aux articulations, j’ai mal aux épaules ». Mes collègues orthopédistes sont ravis, ils vous disent : je vous change la hanche droite, je vous fais la gauche dans 6 mois, le genou l’année prochaine. Ca c’est parce que nous consommons trop de ces facteurs de croissance dont je vous ai parlé. Les facteurs de croissance que vous trouvez dans le lait UHT du beurre en excès, dans le yaourt en excès, dans le fromage en excès, et bien vous allez multiplier les cellules au niveau des cartilages, et vous allez avoir de l’arthrose, et des douleurs au dos.

C’est la méthode Seignalet. Il y a deux questions qui m’ont été posées déjà sur cette méthode. C’est quoi ? En deux mots, mon collègue Jean Seignalet était un homme extraordinaire en ce sens qu’il était à la fois gastro-entérologue, rhumatologue et immunologue. Spécialiste de ces trois spécialités médicales, il avait une vue complète de l’être humain, parfois nous disons nous, médecin, je suis cardiologue, alors je connais le cœur et le reste je ne sais pas où c’est. C’est excessif, parce que l’être humain c’est un tout, c’est un complet de la tête aux pieds, alors bien sûr qu’il faut qu’il y ait des spécialistes, mais il faut aussi que le spécialiste ait une vision globale et la nutrition c’est une science transversale pour tout le monde : le gynécologue, le rhumatologue, le cardiologue, le pédiatre …

Tous les spécialistes devraient avoir une compétence en nutrition.

Je vais vous donner un exemple : une dame de 37 ans arrive à la consultation avec une démarche comme si elle marchait sur des œufs. Elle avait manifestement mal aux pieds, elle s’assied, elle enlève ses chaussures et je vois des pieds dont les phalanges entre les orteils étaient rosées, elle avait une polyarthrite évolutive en poussées aiguës. Je lui dis « Madame, je ne suis pas rhumatologue », elle me dit « Docteur, il faut que je vous explique. J’ai eu ça. Mon docteur m’a dit d’aller voir mon rhumatologue, et le rhumatologue m’a dit je vais vous donner comme traitement des anti-inflammatoires de ceci, de cela ». Elle a écrit tout ce que disait le médecin, elle a même entendu le mot métotrextate, elle arrive chez elle, elle tape sur Internet, métotrextate : médicament contre le cancer, anti-inflammatoire donne des inflammations à l’estomac, des ulcères à l’estomac, peut faire saigner le tube digestif, mais elle me dit : » un, je n’ai pas un cancer, deux je ne veux pas avoir des brûlures à l’estomac » et puis à force de surfer, elle arrive sur un livre « alimentation, troisième médecine » docteur Jean Seignalet Montpellier, puis elle voit, qu’il y a un clown qui a préfacé, qui s’appelle Joyeux, elle se dit tient celui-là il doit être sympa, je vais le voir. Elle assiste comme ça à ma consultation. Je lui dis « mais Madame, moi, je ne suis pas compétent pour guérir cette maladie. Mais « vous me conseillez quoi » me demande-t-elle. « Ecoutez Madame, moi à votre place j’aurais ça, j’arrive à la maison, j’ouvre le frigidaire, je prends selon la méthode Seignalet, le pain, les pizzas, les pâtes et poubelle, le yaourt, le fromage, le lait, les crèmes glacées, poubelle, et elle me dit « il me reste quoi », c’est vous dire ce qu’il y avait dans son frigo. Je lui dis « vous allez les remplacer par des fruits frais, des poissons, des fruits de mer, des viandes blanches, etc … et si possible du bio, et si vous êtes radicale pendant trois mois, moi, je vous dis que vous devez être améliorée ». J’ai vu cette malade un mois et demi plus tard. Avec une phrase extraordinaire qui avait un sens énorme pour elle, elle me dit : « Docteur, maintenant, je descends les escaliers toute seule en courant », ça avait du sens. Elle avait changé son alimentation. Je dirais que pour elle, c’était rigide, c’était dur au début, mais quand je lui ai dit « vous pourriez prendre un peu de fromage de chèvre et de brebis », elle avait tellement assimilé le laitage à ses douleurs, qu’elle n’en voulait pas. Mais je lui ai dit qu’elle pouvait en prendre mais du vrai chèvre et du vrai brebis, pas des bûches qui sont parfois mélangées, faites attention.

Alors vous voyez que ce sont des notions qui sont importantes, la nutrition peut changer complètement.

Un autre exemple. Une dame arrive à la consultation avec un foulard qui cache quelque chose autour de son cou. Je lui dis bonjour, elle me salue puis elle enlève subitement son foulard et je vois un gros goitre. Un goitre, c’est quoi ? c’est une énorme thyroïde au niveau du cou. En général quand on voit ça, à Montpellier, on dit, ça c’est quelqu’un qui descend de la Lozère. Avant c’étaient les Lozériens parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’iode en Lozère. Il y a longtemps, ils prenaient bien des truites, mais ils ne prenaient pas les poissons de la Méditerranée, ils ne remontaient pas les ruisseaux, et donc on en voyait beaucoup. Je lui donc « Madame, vous êtes de Lozère ?» elle me dit « non, j’habite à Sète », « Sète, et les poissons et fruits de mer ? », « j’ai horreur de ça ». « j’ai compris, Madame, vous ne prenez jamais d’iode. Tout simplement, vous allez manger poissons et fruits de mer, et il n’y aura pas besoin de vous faire d’écographie, de ponctions, d’opérations, etc … et vous serez tranquille ». Elle fait la grimace, je me suis dit : c’est cuit, « je vous revoie dans trois mois ». Trois mois après elle revient, pas de foulard, un cou normal. Je me suis dit : c’est sa jumelle, non, c’était elle. « Qu’est-ce que vous avez fait », poissons et fruits de mer trois fois par jour (rire), mais je vous ai dit trois fois par semaine. Ca c’est important, parce que ça veut dire que le patient il entend en fonction de son état. Elle était inquiète. Au début, elle me disait c’est pas bon et maintenant elle en prenait trois fois par jour. Je lui dit « arrêtez, vous allez faire une hyperthyroïdie ».

Vous avez des gens qui parfois sont excessifs. Un jour, je suis avec un de mes collègues, nous partons à un Congrès à Paris, et ce collègue était un spécialiste de la nutrition. A 10 h, il me dit « je vais prendre ma petite collation », je me suis dit, on va voir ce qu’il va prendre, il va ramener une pomme ou un kiwi, des amandes ; il revient avec une boite de sardines, alors je lui dis « pourquoi tu prends des sardines à 10 h », il me dit « oméga 3 » (rire). Ce qu’il ne savait pas, c’est que les oméga 3, ils sont dans l’huile, et lui il ne prenait que les sardines. Celui là c’est un taliban des oméga 3. Ça c’est excessif.

Nous en arrivons à cette consommation des viandes marines : du poisson et des fruits de mer au minimum trois fois par semaine.

Alors je vais terminer avec le tube digestif car le monsieur et la dame qui sont devant moi, ils me disent « Docteur, le pancréas ?», « si vous voulez l’abîmer, je vais vous dire comment il faut faire. Vous avez deux façons de l’abîmer : premièrement, de l’intoxiquer de sucre, parce que le pancréas il fabrique l’insuline pour que le taux de sucre dans le sang soit à un taux normal, si vous n’avez pas assez d’insuline, vous allez avoir du diabète ; et deuxièmement, le pancréas fabrique un liquide pancréatique qui est destiné à digérer les graisses. Mais si vous lui donnez des graisses à digérer qui sont trop fortes ou des graisses cuites ou trop cuites, vous allez le forcer pendant des dizaines et des dizaines d’années puis un beau jour, vous aurez un pépin au pancréas. Et aujourd’hui, nous voyons des cancers pancréatiques chez des gens jeunes, qui en plus ont abîmé leur pancréas avec des alcools forts dans les boites de nuit.

J’ai vu récemment, un jeune de 32 ans, malheureusement dans un état très grave, cancer pancréatique et il me disait qu’une fois par semaine ils allaient en boite et le terme qu’ils utilisaient c’était « gerber », ça veut dire qu’ils étaient bourrés et ils abîmaient régulièrement leur pancréas. Ah je sais bien qu’ici, en Aveyron, il n’y a pas tout ça … Je ne suis pas sûr. Je ne crois pas qu’il y en ai en primaire, j’ai vu une ancienne directrice d’école, elle m’a rassuré là-dessus. Mais attention au lycée et au collège, vous avez des coquins qui rôdent autour des écoles. C’est pour cette raison que le jeudi, une fois par semaine, je prends une journée entière avec des jeunes dans les écoles pour la prévention sur des sujets sur la santé, sur l’affectivité et sur ce qui les intéresse le plus : la sexualité.

Je reviens à ce pancréas, il faut faire attention de ne pas lui envoyer trop de sucre et trop de facteurs de croissance avec les laitages dont je vous ai parlé et trop de graisses cuites et mal cuites.

Ensuite vous avez l’intestin grêle. « Très difficile Madame et Monsieur d’avoir un cancer de l’intestin grêle, pourquoi ? parce que nous en avons à peu près 4 à 6 mètres, l’équivalent d’une surface d’absorption d’un terrain de tennis et là dedans vous avez beaucoup d’eau qui circule, à peu près 10 litres, un litre de salive si vous mastiquez bien , un litre de liquide gastrique, un litre de liquide de la bile du foie, 1 litre du liquide pancréatique, ça fait déjà 4 litres, plus un litre par mètre d’intestin grêle, si ça fait 5 ou 6 m, vous êtes à 10 litres et à la sortie, il reste 1 litre à 1 litre 1/2 d’urine, puis 3 fois rien en liquide au niveau des matières. Donc ça veut dire que tout ça est réabsorbé, ça circule très vite, et donc des cancers de l’intestin grêle, dans ma carrière chirurgicale, j’en ai vu trois ou quatre cas pas plus. Mais c’étaient des métastases venant d’un autre cancer. Par contre les cancers du côlon et du rectum, nous en avons beaucoup trop et ces cancers ils sont liés au fait que l’on ne consomme pas assez de fibres qui sont dans les fruits, les légumes et les légumineuses.

Les 4 fruits frais chaque jour, c’est le minimum. C’est pour cela que nous avons voulu les deux à l’école, comme ça l’enfant rentre à la maison et dit « maman j’en ai eu deux à l’école, il m’en faut deux à la maison ». Ce que je vous conseille, ce sont des grandes corbeilles de fruits, pour que l’enfant puisse se servir. Mais je crois savoir votre inquiétude, les fruits c’est trop cher. Tous les sondages qui ont été fait démontrent que, dans les familles, le problème des fruits ce n’est pas qu’on ne les aime pas, c’est que c’est trop cher, donc il faut absolument qu’on obtienne je ne sais par quel lien ou par quelle particularité politique, mais nous allons le demander et forcer là-dessus, qu’il y ait une baisse des prix des fruits et légumes de telle façon que ce soit accessible à toutes les familles.

Ce sont des notions importantes et ça veut dire que les cancers du côlon, transverse, côlon droit, côlon gauche, rectum, nous en voyons beaucoup trop. Pourquoi ? parce qu’ils sont irrités par le calcium pris en excès. Il faut savoir que le calcium des laitages, il est absorbé à 35 % au maximum, pour les laitages animaux, j’ai pas dit les laitages végétaux : lait de noisette, lait d’amandes, lait de châtaigne, lait de riz, lait de soja. Lait de soja, pas question tant que l’enfant n’a pas atteint la puberté, sinon vous risquez des pubertés précoces. Mais il faut savoir que le calcium végétal est absorbé, lui, deux fois plus que le calcium animal, 70 à 74 %, ça veut dire que quand on prend trop de calcium animal, on va le conserver sur le tube digestif et c’est un irritant, exactement comme quand vous avez une théière que vous achetez toute neuve, vous faites bouillir pendant trois mois, au bout de trois mois vous avez au fond des cartes blanches, c’est du calcium qui est accroché au fond, il faut les ongles pour l’enlever, et bien c’est un peu comme ça pour notre tube digestif, si nous prenons trop de laitage, nous abîmons le tube digestif, ça fait des irritations, des polypes et des transformations en cancer.

Alors voyez, nous avons passé tout cela en revue, mais il faut parler du cancer du sein, nous arrivons à plus de 46 000 nouveaux cas du cancer du sein chaque année en France. Nous avons 40 000 nouveaux cas du cancer de la prostate chaque année en France. C’est extrêmement élevé et tout ça c’est lié au fait qu’il y a beaucoup trop de consommation alimentaire de sucre, de graisse et d’élément facteur de croissance et en plus, pour la femme, d’hormones. Le traitement hormonal substitutif de la ménopause, maintenant on le sait, il ne faut pas le prendre, il est cancérigène parce qu’il augmente le taux des cancers du sein d’environ 30 %, pas pour tout le monde bien sûr. On peut donner un petit traitement pendant quelques temps de façon courte, mais pas pendant 3 ans, 5 ans, ou 10 ans, ça les laboratoires pharmaceutiques, ça leur va bien. Il y a eu des études très précises là dessus, on a d’abord accusé les Américains en disant « les Américains ils prennent des hormones qui ne sont pas les mêmes que les françaises ; c’est comme les voitures, Chrysler, Peugeot, Renault, Citroën : c’est kif-kif.

Donc maintenant, on le sait, attention aux hormones exogènes. Les bonnes hormones sont celles qui sont fabriquées par notre corps : pour l’hommes ses testicules ; pour la femme, ses ovaires. Et à la ménopause, il y a un arrêt de la sécrétion qui n’est pas total, il y a une diminution qui permet l’arrêt du phénomène des règles. Il faut savoir que les laboratoires pharmaceutiques, Mesdames, sont en train de vous préparer la chose suivante : ils disent aux jeunes filles qui sont dans les écoles, 15/16/17 ans, « Mesdemoiselles, vos grand-mères ont accouché dans la douleur, vos mamans ont accouché sans douleur (ça c’est pas sûr), vos mamans ont eu les règles et vous vous ne les aurez plus. On va vous les supprimer ». On prépare actuellement une nouvelle pilule qui s’appelle la yasmine ou la saisonnelle que l’on va donner pendant 84 jours consécutifs, on l’arrêtera une semaine pour qu’il y ai les règles au printemps, l’été, l’hiver et l’automne, et on sait déjà que dans les 20 ans qui suivent on va arriver à convaincre, par la publicité, des jeunes femmes qui diront « Après tout, je vais les garder pour l’automne, quand les feuilles tombent ». C’est aberrant ! Nous allons être noyés encore plus de cancers, donc moi je vous dis « il faut aller vers une écologie et cette écologie c’est de bien comprendre le fonctionnement de votre corps ».

Bien sûr qu’il y a des contraceptifs, mais le meilleur contraceptif : c’est le préservatif. J’en ai un sur moi tout le temps, je vous rassure, mon fils m’a dit « fait gaffe papa il est périmé », si vous ne me croyez pas, je le sors. Et pourquoi, je l’ai ? parce que quand je suis avec des jeunes, cela me permet de leur en parler, je leur dis « dis moi, toi qui est au lycée, qui c’est qui veut un préso ? », il y a toujours un chahuteur à l’école, alors je lui dis « viens le chercher », il vient, il me tend la main. « tu t’appelles comment toi ?», « je m’appelle Sébastien » « tiens Sébastien , tu le veux ?», « ouais », « attends, est-ce que tu acceptes pendant quelques instants que je sois ton papa et que tu sois mon fiston », « oui, papa », « alors Sébastien, tu baises ce soir ?», il me dit « ouais » et je lui dis « elle le sait ?», silence, « tu l’aimes ?», silence, « dis moi Sébastien, si, avec ta zigounette, tu lui envoies des millions de spermatozoïdes, et qu’il y en a un seul qui passe, moi la semaine prochaine, je suis papi », il me dit « tu déconnes », « non, mais je vais être content, j’aurai un petit enfant, c’est formidable et toi tu es papa », là, il ne sait plus … Bref, je lui parle pendant 20 minutes devant tous les autres, au bout de 20 minutes il revient à sa place, les autres l’applaudissent, il m’a laissé le préservatif. C’est pour ça que j’ai toujours le même, mais lui, il en a un dans la tête et dans le cœur. Je lui explique que les filles ce n’est pas fait pour être exploité, c’est pas des objets, c’est capable de pleurer, de rigoler, d’aimer.

Il faut faire attention aux jeux vidéo, à Internet … Vous savez, votre petit fils de 14 ans, il vous dit « papi je suis sur un dossier du Japon », au moment où vous y êtes il a appuyé sur un bouton Japon mais avant il n’était pas sur Japon, méfiez-vous. Ce sont des données très importantes, ça fait partie de la santé psychologique des enfants, il y a l’alimentation mais aussi tout ce que nous prenons dans notre cerveau au niveau de l’alimentation, de notre intelligence, de notre psychisme.

Et je vais terminer par deux phrases très importantes que vous retiendrez :

L’une est d’Hippocrate, le père de la médecine, 500 ans avant Jésus-Christ, il disait « que ton aliment soit ton médicament » et Jean Rostand, le célèbre biologiste, disait « il vaut mieux un bon menu, qu’une ordonnance ». Eh bien moi, « je préfère remplir des restos que les hostos ».