16.01.2014

Familles de France craint la fin de la politique familiale

Le Président de la République annonce la fin programmée, des cotisations patronales en direction de la branche famille. Il ne dit pas comment seront compensés les 35 milliards de pertes ainsi organisées.

La politique familiale française est enviée du monde entier, parce qu’elle est efficace. La France a l’un des meilleur taux de fécondité d’Europe, et elle a permis d’amortir les conséquences de la crise économique dans laquelle nous sommes plongés.

Mais les premières économies réalisées sur le dos des familles entrainent les premières conséquences, le taux de natalité est repassé sous le seuil des 2 enfants par femme. (Source INSEE)

L’État pourra t’il trouver 35 milliards de remplacement ?

Comment trouver cet argent dans l’impôt, tout en réduisant les prélèvements, et la dette. Toucher à l’investissement serait contre productif. L’État et les collectivités territoriales sont elles prêtes à réduire leurs effectifs de plusieurs centaines de millier de personnes ?

Combien d’emplois seront réellement créés dans ce contexte ?

Qu’adviendra t’il de la gouvernance des CAF et du paritarisme ? Qui construira la politique d’action sociale efficace sur les territoires ? Qui assurera la représentation légitime des familles ?

Familles de France partage les inquiétudes des familles, de l’UNAF et des mouvements familiaux.

Familles de France demande à Monsieur le Président de la République de garantir les moyens de la branche famille et de préciser les ressources qui l’alimenteront.

Familles de France propose d’en confier logiquement la gestion aux représentants des familles.

Familles de France propose que l’ensemble des mouvements familiaux s’assoit avec l'UNAF autour de la table pour participer à l’élaboration du projet. 

 

Contact Presse : Thierry Vidor 06 64 31 98 68