10.12.2013

Quel avenir pour la politique familiale universelle ?

Dans son dernier rapport la Cour des comptes pointe des disparités sociales dans le domaine de la garde des jeunes enfants en estimant que les « familles les plus favorisées contribuent plus fortement aux dépenses des structures d'accueil ».

Familles de France s’insurge devant une telle interprétation des données chiffrées qui n’est pas conforme à la réalité.

Familles de France rappelle qu’à ce jour, parmi les enfants de moins de trois ans:

  • Seulement 10 % peuvent être accueillis dans une structure collective de type lieu multi accueil, dont le coût pour les parents est le moins cher  et est calculé en fonction de leurs revenus.
  • 40 %  sont accueillis dans divers autres modes de garde (micro crèches, assistantes maternelles, gardes d’enfants à domicile...) plus coûteux, voire prohibitifs, ne permettant pas aux familles modestes d’y prétendre.
  • Près de 50 % sont gardés à la maison par leurs familles.

Familles de France estime que la diminution des aides aux familles moyennes n’améliorera pas la possibilité,  pour les enfants des familles les plus modestes, d’accéder à une garde de qualité.

Familles de France considère  que diminuer l’aide aux parents de jeunes enfants, c’est encore restreindre leur pouvoir d’achat et a pour conséquences :

  1. D’éloigner du monde du travail un grand nombre de mères qui ne pourront plus faire face aux frais de garde.
  2. De supprimer de nombreux postes d’assistantes maternelles, emplois majoritairement occupés par des femmes, qui viendront rejoindre la horde des demandeurs d’emploi qui ne cesse de s’amplifier.

Familles de France demande d’accroitre les places de crèches et de privilégier les modes de garde les moins onéreux.

Contact Presse : Thierry Vidor 06 64 31 98 68