23.10.2019

UN REPAS VÉGÉTARIEN PAR SEMAINE À LA CANTINE

La Loi EGalim met en place l'instauration d'un repas végétarien par semaine à la cantine.

Il y a presque un an, la Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable, dite « Loi Egalim », est promulguée (le 1er novembre 2018). Elle poursuit trois objectifs :

  • Garantir un revenu aux producteurs qui leur permettre de vivre dignement de leur travail,
  • renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits,
  • favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous.

Conformément aux objectifs de la loi EGalim, à partir du 1er novembre 2019, toutes les cantines, que ce soit dans les maternelles, les primaires, les collèges ou les lycées, devront proposer au moins un menu végétarien par semaine. Ce menu ne contiendra ni viande, ni poisson, ni crustacés, ni fruits de mer. Il pourra néanmoins contenir des produits laitiers et des œufs.

Pourquoi faire cette démarche ?

  • les enfants mangent trop de viandes dans les cantines scolaires, et cela nuit à leur santé,
  • l’élevage industriel est un émetteur non négligeable de gaz à effet de serre,
  • il est nécessaire faire évoluer les pratiques alimentaires dans une logique de développement durable,
  • cela va permettre d’évaluer les effets sur le gaspillage alimentaire,
  • la diversification des protéines permet de faire des économies qui peuvent être réinvesties dans l’achat de produits de qualité

Les acteurs de la restauration collective seront accompagnés par le Conseil national de la restauration collective, afin de mettre en place et évaluer ces dispositions. Les équipes de cuisine seront formées aux repas végétariens et apprendront à élaborer des repas à partir d'ingrédients comme les céréales, les légumineuses (haricots rouges, pois chiches, lentilles…) , ainsi que des œufs, et des produits laitiers.

Cette mesure est une expérimentation de deux ans. Cela permettra de l'adapter ou de l'étendre éventuellement à d’autres segments de la restauration collective, comme dans le secteur médical ou social.